Un article sulfureux provenant du site:
Cercles Nationalistes Francais
Article qui va faire grincer beaucoup
de dents et certainement pas faire plaisir, mais je ne suis pas là seulement
pour faire plaisir, surtout en ces temps d’imposture où il est devenu bien commode
d’évoquer le grand Charles à tout va… Comme très souvent en pareil cas, la réalité
historique est sévèrement mise à mal...
J’ai seulement édité quelques fautes d’orthographe et de
syntaxe.
L’article original - avec photographies non reprises ici - se trouve là :
À la veille du 18 juin, il est bon
de rappeler qui fut en réalité Charles De Gaulle.
C’est à partir de 1916 que l’on
commence à parler d’un certain De Gaulle.
Légèrement blessé au
genou au début de la guerre, “cela lui évitera de participer à la bataille de la Marne
(…) une chance, car celle-ci s’est traduite par une hécatombe d’officiers
subalternes dont il eût fort risqué d’être victime. »
« De même restera-t-il étranger à la bataille du Nord. »
« Les fonctions qu’il occupe dans l’État-major
régimentaire vont le tenir à l’arrière des premières lignes. »
Derrière la prudence d’Yves Amiot
(1), se dessine déjà le jeune De Gaulle : Éviter les coups et rester près de
l’autorité supérieure.
Tel est l’homme qui arrivera finalement
en première ligne le 1er mars 1916, son 33ème régiment prenant
la position défendue victorieusement par le 92ème, puis par le 110ème
régiment d’infanterie en dépit du pilonnage des Allemands.
Or, dès le lendemain de son arrivée,
suite à un nouveau pilonnage, le capitaine De Gaulle fait hisser le drapeau
blanc…
Contrairement
aux autres officiers français, les Allemands ne lui rendirent pas son
épée et De Gaulle qui s’en étonnait, s’entendit répondre froidement,
« c’est parce que vous vous
êtes rendu sans combattre » … !
Ce
“détail” du parcours de De Gaulle, je l’avais entendu
avec mon père, une première fois au Portugal de la bouche d’un commandant de
l’armée française.
Plusieurs années plus tard, le
comte Aymer de la Chevalerie, le généreux donateur des locaux
de Chiré-en-Montreuil, nous donnait les mêmes détails, sans que ces deux
hommes se soient connus.
Tel était le personnage dont les
lobbies antinationaux allaient faire un héros.
Sans la protection du général
Pétain, parrain de son fils Philippe, la carrière du jeune De Gaulle se serait
arrêtée là.
L’ambition maladive
de De Gaulle allait l’amener à s’approprier une étude d’État-major
sur l’avenir de l’arme blindée en le publiant sous son seul nom.
Réprimandé par Pétain, De Gaulle
allait lui vouer une haine tenace comme à l’ensemble de l’armée française
qui le méprisait.
Lors
de la Seconde Guerre mondiale, la prétendue victoire de Montcornet le 17 mai
1940 attribuée après la guerre à De Gaulle, ne fut qu’une nouvelle reculade de
sa part.
Dès les premiers engagements il fit reculer la 4e division cuirassée
qu’il commandait.
« Charles de Gaulle ne semble pas avoir montré sur le terrain les qualités de
coup d’œil et d’invention« …, commentait
Jean Lacouture (2), dans son De Gaulle, Édition Le Seuil.
Et
dans Hitler der feldherr (3), traduit en français
sous le titre Hitler, chef de guerre, Editions Arthaud, Gert
Bucheit confirmait : « Le 15 mai, le
corps blindé Guderian et le 12éème Panzer Corps atteignit Montcornet à 70 km de
Sedan.
« On pouvait supposer que
le haut commandement allemand ne se contenterait pas d’une simple tête de pont
sur la Meuse.
Pourtant, le général Von
Kleist donna l’ordre de s’arrêter ».
Moncornet,
n’est donc qu’un clone de la pseudo victoire de Valmy du 20 septembre
1792.
L’invention d’une victoire pour
créer la saga de la Révolution, comme celle de De Gaulle.
Ce fut pourtant la guerre de 40 qui
allait lui donner la chance dont il rêvait.
Les
Anglais qui avaient besoin d’un képi à opposer au prestige et l’action du
Maréchal, envoyèrent le général Spears de l’Intelligence
service, débaucher le vaniteux De Gaulle
ulcéré de ne pas avoir été pris dans le gouvernement Pétain.
Tel
fut le début de la légende du « glorieux résistant« ,
De Gaulle et là encore l’Histoire officielle est menteuse, car De Gaulle n’a
jamais été nommé général.
La
saga résistantialiste occulte que ce fut Albert Lebrun,
président de la République, qui signa le 23 juin 1940, le décret de mise à pied
de De Gaulle pour cause de désertion : Au Journal Officiel, 24
juin 1940, paraissait ce texte du Ministère de la Défense : - « Par décision ministérielle du 22 juin 1940, la
promotion au grade de général de brigade à titre temporaire, de M. le colonel
d’infanterie breveté De Gaulle (Charles-André-Joseph-Marie) est
annulée ».
- « M. le colonel
d’infanterie breveté d’état-major De Gaulle (Charles-André-Joseph-Marie) est
admis d’office à la retraite, par mesure de discipline ».
La « Libération-Épuration » sera
pour De Gaulle allié aux responsables de la Débâcle, l’occasion de créer sa «légende»,
donc celle de sa prétendue «victoire de Montcornet», qui
n’eut pas plus de réalité historique que la «victoire» de
Valmy pour la Révolution dite française, comme on l’a vu plus haut…
Elle sera aussi l’occasion de régler
ses comptes avec l’armée qui le méprisait depuis sa capitulation de 1916 et
contre les pétainistes.
Comme l’avouait
Robespierre au Club des Jacobins pour justifier la Révolution
:
«Si Louis est innocent, c’en est fait de la Révolution».
De même, De Gaulle
était amené à proclamer Philippe Pétain «traitre», pour que lui De
Gaulle et ses alliés ne le soient pas !
Les
crimes de la Résistance gaullo-communistes furent tels que le
Père Panicci dans son sermon du dimanche des Rameaux 1945, à Notre
Dame de Paris, dénonçait « ce régime d’abattoir ».
Des
documents médicaux de l’époque, permettent de mesurer l’horreur des tortures
infligées par les « patriotes« , FFI, FTP, et
autres « milices patriotiques » (4) :
« Poils brûlés au briquet, bougies allumées dans l’anus, pointes des
seins coupées, dents cassées, brûlures électriques dans le vagin, l’anus, la
plante des pieds, coups de barre de fer, sections des doigts, arrachages
d’ongles, lésions de marche ou reptation sur du verre, brûlures pour
« cautériser » les plaies, aspersion d’essence et mise à feu,
enfoncement de la cage thoracique, du crâne, avec lésions méningées,
cérébrales, de la moelle épinière – c’est ainsi qu’allait mourir dans d’atroces
souffrances le constructeur Louis Renault – lésions de l’œil, viol de femmes et
de fillettes, promenées nues ».
Le «féal» des Anglais, De Gaulle aux coté de Churchill
Il faut rappeler le martyre de
l’amiral Platon, chargé par le maréchal Pétain de surveiller les sociétés
secrètes interdites par Vichy qui, renvoyé par Laval dans sa propriété du
sud-ouest, y fut torturé et mis à mort par des résistants en l’écartelant entre
des tracteurs (5).
Avec celui du comte Christian
de Lorgeril, héros de la guerre de 1914, on atteignait les sommets de
la barbarie.
Le
quotidien démocrate-chrétien du MRP, L’Aube,
16.11.1950, quelque peu gêné du comportement de ses alliés, rapportait les
faits : « Arrêté pour ses
idées monarchistes le 22 août 44, complètement nu, le malheureux dut s’asseoir
sur la pointe d’une baïonnette, puis il eut les espaces métacarpiens
sectionnés, les pieds et les mains broyés, le thorax et le dos transpercés par
une baïonnette rougie au feu, puis on le réanima pour lui verser du pétrole
enflammé sur les plaies« .« Il ne devait mourir que 55 jours
plus tard dans des souffrances de damné » (6).
C’était
le temps où le démocrate-chrétien P.H. Teitgen, Garde des Sceaux de De Gaulle,
répondait aux communistes qui trouvaient l’Épuration insuffisante : « Messieurs, Par rapport à nous, les Grands Ancêtres
étaient des enfants de cœur »… et à ceux qui
déploraient la guerre civile, De Gaulle répondait : « Messieurs, la guerre civile où est la guerre
civile » ?! (4).
Tel
fut l’homme auquel Fred Zeller, ancien Grand Maître du Grand .‘. Orient
.’., rendait hommage dans Europe Parlement en
rappelant le « mot » de De Gaulle, à la Libération :
« Je vais redonner la République à la France, il n’y a aucune raison
pour que je ne lui redonne pas aussi les francs-maçons » et
Zeller reconnaissait :
“Il nous a redonné force et vigueur« .
Tel
était l’individu pour lequel tant de « nationaux« ,
de Rivarol, à Tixier-Vignancour et à Le Pen, entre
autres, ont voté au référendum de 1958 et dont la suite de sa « carrière« ,
allait confirmer l’ignominie.
Dès
son arrivée au pouvoir à Alger, il rétablissait, le décret Crémieux abrogé
par Vichy.
Ce décret redonnait unilatéralement
et en bloc la nationalité française aux seuls Juifs, alors que comme en 1870
les musulmans venaient de se battre pour la France.
Les
conséquences ne se firent pas attendre et François d’Orcival rappelle, Valeurs actuelles, 13.5..05
:
« Le 1er mai 1945, les manifestants à Alger, Oran, Mostaganem,
criaient « À bas la France, à bas les Juifs », tandis que la police
tire sur eux ».
De
même, lors des émeutes du 9 au 14 mai, les émeutiers criaient de façon
révélatrice :
« À bas De Gaulle, serviteur de la juiverie ».
« À bas Churchill et les Juifs ».
Comme
en 1870 les marxistes Adrien Texier ministre de l’Intérieur et
Charles Tillon, ministre de l’Air, massacreront des milliers de
civils musulmans, traités d’ « hitlériens » !!!
C’est dire si le facteur juif était
fondamental dans l’insurrection contre la France, devenue aux yeux des
musulmans, un occupant au service de la communauté juive.
Cela aucun des
nostalgiques de l’Algérie française ne le rappelle !
Ils n’ont toujours rien compris aux
causes premières de la perte de l’Algérie.
La férocité de la
répression des gaullo-marxistes, comme celle du gouvernement Thiers tenu
par les Rothschild en 1870, est suspecte, comme si, comme en 1870, les
dirigeants de 1945 avaient voulu créer l’irréparable avec la communauté
musulmane, pour la dresser contre la France.
On connaît
la suite :
La trahison de De Gaulle rappelé en « sauveur » par
les Français d’Algérie, l’armée française et applaudi par les « nationaux » d’alors.
Pour
comprendre leur naïveté, il faut rappeler comment De Gaulle s’est vanté dans
ses Mémoires d’Espoir, de les avoir trompés :
“Si de but en blanc
j’affichais mes intentions, une vague de stupeur(s) et de fureur(s) eut fait
chavirer le navire« .
« Sans jamais
changer de cap, il me faudrait donc manœuvrer »,
p. 60-61.
Ayant réussi à amener l’armée à capituler,
l’autre ignominie, avec le mitraillage des Français par le général Katz aux
origines juives, sera de livrer les harkis.
Le
télégramme secret du 16.5.1962, N° 125/IGAA, ordonnait :
« Le ministre d’État Louis Joxe demande au Haut-commissariat de rappeler
que toutes les initiatives individuelles tendant à l’installation (
en ) Métropole ( de ) Français musulmans sont strictement
interdites ».
Une
nouvelle directive de Joxe, du 15 juin 1962, enjoignait : « Vous voudrez bien
rechercher, tant dans l’armée que dans l’administration, les promoteurs et les
complices de ces entreprises de rapatriement et de faire prendre des sanctions
appropriées ».
« Les supplétifs
débarqués en Métropole seront renvoyés en Algérie ».
« Je n’ignore pas
que ce renvoi peut être interprété comme un refus d’assurer l’avenir de ceux
qui sont restés fidèles, il conviendra donc d’éviter de donner la moindre
publicité à cette mesure ».
Même
Alain Rollat reconnaissait, Le Monde 7.8.91
: « Dès le mois de juillet 1961, l’armée française commence à désarmer
les harkis » « leur désarmement avait été promis au FLN par les
autorités Françaises ».
« Ils seront exécutés avec leurs femmes et leurs enfants ».
Ces
massacres « varient selon les sources, de 30.000 à 150.000, les harkis et leurs
familles ont été victimes d’atrocités en tous genres, avant même la
proclamation de l’indépendance, sans que les autorités françaises
interviennent »...
Ainsi, les Musulmans comme les
Français ont été victimes du même complot mondialiste cosmopolite.
On
juge de la déliquescence de la « mouvance nationale »
par son silence et son adulation d’un Le Pen qui se présente « comme seul
héritier du gaullisme », Rivarol , 29.1.99
et qui, avant même son discours d’Argenteuil, prônait « une France
multiculturelle et multiconfessionnelle« , Ouest-France , 3.9.99.
Or, toute la politique française
actuelle découle des conséquences de cette politique gaulliste aux ordres du
mondialisme.
Voilà pourquoi, il urge de faire le
ménage dans les rangs de cette pseudo droite nationale et de tirer
les leçons de l’Histoire.
Dont celle de la légende
de De Gaulle, faux patriote, militaire lâche, capitulant aux étapes
clés de notre histoire, n’ayant réussi à s’imposer que par la politique aux
ordres des lobbies.
Du De Gaulle de 1916, à celui se
mettant à l’abri à Londres aux ordres des Anglo-américains, au fuyard à
Baden-Baden allant se mettre sous la protection du général Massu, en mai 68,
c’est le même homme.
Chacune de ses fuites, de ses
désertions, explique l’homme et son action contre la France.
P. P. d’ Assac
(1)
Yves Amiot . La Capture . Editions
Ulysse,
(2) Jean Lacouture, De Gaulle, Édition
Le Seuil.
(3) Gert Bucheit. Hitler der feldherr, traduit en français sous le titre Hitler, chef de guerre, Éditions Arthaud,
(4) J-P Abel. L’Âge de Caïn . Les Editions Nouvelles.
(5) André Figueras. Onze Amiraux dans la Tourmente. DPF.
(6)
Henry Coston. Le Livre Noir de l’Epuration . Lectures Françaises, 1964. Extrait de La Politique, N° 84,
juin 2008