mercredi 25 février 2015

Une opération sous faux pavillon, c’est très simple (exemple de Charlie-Hebdo)

Une émission (traduite en français) du médium allemand Klagemauer.TV (KlaTV) qui revient sur l’attentat de Charlie-Hebdo et nous décortique le fonctionnement logistique d’une opération sous fausse bannière.


23.02.2015
Bonsoir, chers téléspectateurs, il y a près de deux mois, l'attentat terroriste contre la rédaction de Charlie-Hebdo a ébranlé les esprits dans le monde entier. Dans les réseaux sociaux, on a déjà beaucoup discuté de cette attaque. Différents services d'élucidation ont remarqué les incohérences massives en rapport avec l'attaque et son explication. Kla.tv en a parlé dans plusieurs émissions. www.kla.tv/5074 www.kla.tv/5076 www.kla.tv/5075 www.kla.tv/5135 Pour beaucoup de services d'élucidation il est donc très probable que cette attaque était une opération False Flag, en français : opération sous faux pavillon. Sous faux pavillon signifie qu'une opération, par exemple un attentat terroriste, est commis de façon très ciblée par un groupe ou un pays avec l'intention, par des indices adroitement falsifiés, de diffamer un autre groupe ou un autre pays comme étant le coupable. Le but est d'orienter l'opinion publique dans la direction souhaitée et de faire accepter les mesures prévues, impopulaires en soi. Par exemple, après les attentats présumés sous faux pavillon du 11 septembre, la population des Etats-Unis était prête à accepter non seulement des restrictions radicales de la liberté individuelle mais aussi la guerre contre l'Irak. Mais comment une opération sous faux pavillon s'est-elle passée dans le cas de « Charlie Hebdo »? Est-ce qu'il n'y a pas le risque qu'une telle opération sous faux pavillon soit démasquée parce qu'une des personnes impliquées ou au courant pourrait briser le silence? Kai Orak, homme politique élu local et pacifiste militant d'Allemagne du Nord a expliqué à Kla.tv comment une telle opération sous faux pavillon dans le cas de « Charlie Hebdo » peut se dérouler avec la participation d’un nombre très restreint de personnes. Selon Orak, au début on a seulement besoin d'un collaborateur de haut rang des services secrets. Il peut coordonner l'opération et établir le contact avec la presse et la police. Avec cette façon de voir, on aurait en plus besoin d'un deuxième collaborateur des services secrets qui a accès aux données de la surveillance. Ces bases de données contiennent – comme on le sait maintenant grâce aux révélations d'Edward Snowdon – toutes les informations sur les habitants d'un pays, la France dans notre cas. Ce deuxième collaborateur pourrait maintenant chercher sur les bases de données des personnes qui étaient récemment au Yémen, en Syrie, en Jordanie, en Afghanistan ou en Irak, qui sont des musulmans mais qui dans notre cas habitent maintenant en France. On peut alors choisir une ou plusieurs de ces personnes adéquates comme coupables présumés afin de rejeter la faute sur eux. Toutefois, selon Orak, ces personnes ne doivent pas avoir de famille ou de parents en Europe qui pourraient aller au fond des choses. Troisièmement, l'homme politique élu local dit qu'on a seulement besoin de deux ou trois membres du commando spécial de la police ou de l'armée, des hommes sans scrupules qui sont mis au courant. Et c'est tout. Ils peuvent bien sûr commettre l'attentat en étant cagoulés, laisser des fausses traces et se planquer ensuite. Après l'attentat, le chef de l'opération peut, selon Orak, immédiatement nommer une troupe d’assaut pour attraper les faux coupables. Dans le cas le plus simple, il pourrait choisir un commando spécial dont font partie les véritables auteurs. Le chef de l'opération transmet par des intermédiaires les informations nécessaires à la presse et à la police qui certainement publient partout les photos et l’identité des faux coupables. Si les coupables inventés se rendent au commando spécial ou s'ils s’enfuient, selon Kai Orak cela ne change absolument rien. De toute façon ils sont assassinés. Car dans cette mission, il n’y a pas de prisonniers qui pourraient témoigner en justice, dit le militant pacifiste. Selon ce schéma, seulement 4 ou 5 personnes seraient au courant. Si contre toute attente un officier de police commence à avoir des soupçons, il peut être écarté, par exemple par un suicide simulé. Est-ce que ce schéma d'une opération probable sous faux pavillon vous paraît irréaliste et extravagant ? Etudiez aussi les commentaires médiatiques du 12 janvier 2015 ; Kla.TV y a clairement montré des parallèles entre l'attentat contre Charlie Hebdo et l'attentat à la bombe au marathon de Boston en 2013. Nous espérons pouvoir vous inviter à réfléchir et aussi contribuer à vous présenter une image plus détaillée des événements de Paris afin que vous puissiez vous faire une opinion indépendante. Très bonne soirée et à demain.
par Stephan L. / Christian M.




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