mercredi 14 octobre 2015

Bouddhanar: Poutine, le monde libre

Bouddhanar: Poutine, le monde libre: Le protecteur de la sainte Russie contre la barbarie yankee et les hordes de l'OTAN. Ici (en Russie), il reste encore des racine...

samedi 10 octobre 2015

La petite chaperonne LGBT

Par Ariane Walter

Un article du blog d’Alain Benajam

Najat V-Belkacem est à la gauche ce que Morano est à la droite : la nouvelle race des Limitated Girls Brain Tartiflette . La brune étant plus dangereuse que la blonde puisqu’elle s’occupe de nos enfants , la blonde régnant sur les croisiéristes Costa.
A ce sujet je parlais avec la responsable de ma mairie, mais ce sera un autre sujet, des NAP. (Non pas les nouveaux animaux de compagnie (NAC), mais des nouvelles activités périscolaires.) Cela coûte 140 000 euros par an à mon bled qui rage mais est obligé de se soumettre. Les intervenants sont payés au smic. L’autre jour, ma petite fille ayant vomi, elle est restée à la maison. « Ce n’est pas grave, m’a dit ma fille, c’est le jour où elle fait du tricot avec la dame de la mairie. (J’espère que les garçons font aussi du tricot sinon je porte plainte !)
Mais passons aux contes de fée qui, d’après Belkacem sont sexistes. Ah bon…Oui Cendrillon et Blanche Neige font le ménage sans être aidées par les princes charmants. Le méchant est UNE sorcière et non UN sorcier. Et l'idéal de tout ce petit monde est de faire des enfants et de rester au château. Par-dessus le marché, scandale total , ces histoires ne véhiculent que le couple lambda homme-femme. Aucun prince n'est homosexuel ou Bi ou trans et aucune princesse ne veut coucher avec Miley Cyrus. Là, pour nos égéries du Nouveau monde, c'est trop...


La suite de l’article c’est par là :

vendredi 9 octobre 2015

Comment décalcifier la glande pinéale (ou épiphyse)

Le premier objectif de la décalcification de votre glande pinéale est de vous permettre de commencer le processus de son activation et de l’éveil de votre troisième œil.
La décalcification de la glande pinéale se fait en deux temps. Le premier sert à interrompre toute calcification ultérieure de votre glande pinéale, causée par certains modes de vie ou facteurs environnementaux, par ex. le fluor, etc. La seconde étape consiste à réduire et éliminer la calcification existante et à poursuivre le développement de votre glande pinéale.
Nous passerons en revue ci-dessous les moyens d’atteindre ces deux objectifs.
L'article se trouve la:

jeudi 8 octobre 2015

Le Roi Salomon réalité ou fiction?

Par Sydney Woolf
                                                       

L’article original en anglais se trouve là :





Quiconque a écrit le Premier Livre des Rois et le Second Livre des Chroniques ne pouvait prévoir les possibilités de vérification offertes par l’archéologie moderne.

On pense que la cité du Roi Salomon à Jérusalem était située sur le versant  conduisant à ce qui est maintenant la mosquée Al-Aqsa. Les archéologues israéliens ont désespérément fouillé le site pendant des décennies et pourtant, pas l’ombre de preuve de l’existence historique du Roi Salomon n’a été trouvée. Aucune mention de son nom n’a été retrouvée, que ce soit sur des tablettes, des inscriptions, des registres de taxes ou des poteries décorées.

Quiconque s’est rendu en Egypte aura pu voir des preuves considérables [de l’existence] d’un  monarque qui régna trois-cent ans avant le Roi Salomon, le Pharaon Ramsès II. Pourtant, du Roi Salomon qui régna sur un vaste empire et une armée (1 Rois 4, 21-26 et 1 Rois 9, 17-23, 2 Chroniques 9, 25-26), il n’y a aucune trace. Tous les peuples vassaux lui payant tribut n’ont pas laissé la moindre trace écrite ou inscrite. Pas un des soldats de sa conquérante armée n’a laissé la moindre épée, le moindre casque ou bouclier.

L’ouvrage en deux volumes du Professeur Yadin "l’Art de la Guerre dans les Pays Bibliques" (International Publishing Co. Ltd., Jerusalem 1963), est amplement illustré d’exemples d’armures et d’armes, datant de  cette période, provenant d’autres pays, mais  on cherche en vain un seul objet datant de l’empire salomonique.

Cherchez parmi les musées d’Israël et vous ne trouverez aucune preuve de l’empire, bien qu’il y ait profusion d’artefacts estampillés ‘Canaan’ ou ‘Philistins’. Il est inconcevable, si Salomon et son empire ont réellement existé, qu’on n’en trouve aucune trace dans toutes les fouilles archéologiques partout en Israël. 

Qui donc a créé cette fiction, quand et pourquoi ? De nombreux hébreux de la captivité babylonienne, en 586 avant notre ère, s’élevèrent à des positions de commandement à Babylone. Bien établis et riches, ils n’avaient aucune envie de retourner  à la dure existence d’une terre désertique et désolée. Le peuple hébreu faisait face à sa plus grande menace : disparition totale par assimilation et leur terre avait été envahie par les armées de tribus hostiles.

Une jeune garde d’activistes ‘sionistes’ grossit, comme cela a été le cas récemment en ex-Union Soviétique. Pour rendre attractive l’idée d’un retour, il fallait créer un glorieux passé, des conquêtes militaires et un riche empire. D’où le symbole de Salomon.   
Les livres de l’Ancien Testament, à l’exception de celui de Néhémie, ont été écrits à la même période dans le même but – créant ainsi le canular du millénaire.

Ce n’est pas une coïncidence que les auteurs créèrent Abraham voyageant de Babylone (Ur des Chaldéens) à Canaan, qui est précisément l’itinéraire qu’ils convainquaient les Hébreux d’emprunter.

L’histoire de l’Exode est là pour montrer que même après s’être enfuit de l’esclavage, avoir enduré quarante années pendant lesquelles leur seule nourriture leur fut donnée par Dieu, et devant faire face à des armées puissantes, les Hébreux étaient capables de triompher et de rétablir leur état.

Combien allait-il devenir plus facile de se réinstaller, alors !

Un problème aurait pu survenir en cas de parents mixtes et de leur descendance provenant de Babylone pouvant être ostracisée lors de leur retour au pays. L’histoire de Ruth et Boaz a été insérée pour apaiser de telles craintes.

Les Livres de l’Ancien Testament n’ont pas pu être écrits à l’époque des Rois, avant la captivité à Babylone, puisque la comparaison désobligeante du roi faible avec le pouvoir d’avant de Salomon aurait dû conduire à l’exécution des auteurs.  De plus, pour prévoir, longtemps avant la captivité et les grandes colonies des Hébreux à Ur qui en résulteraient, qu’Abraham, le père fictif de la nation, allait provenir de cet endroit, il fallait que les auteurs soient  remarquablement doués pour prédire l’avenir.

Il n’y a que trois possibilités concernant l’écriture de la Torah et de ses livres associés : 1. Ils ont été écrits par Dieu. 2 Ils ont été écrits par des hommes inspirés par Dieu. 3. Ils ont été écrits par des hommes. S’ils avaient été écrits ou inspirés par le Dieu omniscient, il y aurait eu des années-lumière, des galaxies, des supernovas, des trous noirs et non pas les contes de fées de la Genèse.

Les auteurs ont créé un Dieu omnipotent exigeant obéissance mais aussi attentif aux désirs et émotions de chaque être humain. C’est là l’objet de l’histoire d’Abraham et d’Isaac. Un tel Dieu a été attrayant depuis des milliers d’années pour des humains effrayés par un univers solitaire, froid et vide.

La coutume, pour les petites nations captives, était d’être assimilées aux populations de leurs vainqueurs et de disparaître, à l’exemple des Philistins. En écrivant les livres de l’Ancien Testament, leurs auteurs ont convaincu un nombre suffisant d’Hébreux pour empêcher que cela leur arrive. Bien qu’à l’origine ils fussent destinés à leurs compatriotes contemporains, ces livres, fruit de certains Hébreux géniaux, ont influencé les croyances pendant des milliers d’années après leur époque. Ils ont aussi permis de préserver une communauté influente hébraïque à Babylone.

Il y a de nombreuses histoires d’intérêt humain, des romances ou des histoires à connotation sexuelle dans les livres de ces auteurs, qui, évidemment, aimaient à écrire. Prouver ou réfuter sont deux tâches également impossibles puisqu’il n’existe pas de documents originaux qui s’y rattachent. Il est possible qu’ils aient été détruits délibérément dans le but d’accroître la croyance en Dieu.

Des millions de gens sont morts au Moyen-Orient et en Occident, en s’entretuant pour une fiction.

Jésus et la Déesse - Les enseignements secrets des premiers chrétiens - par Timothy Freke et Peter Gandy

   
Ceci est ma traduction d’un article paru en anglais en 2003 sur le site de Graham Hancock.

Merci à Sabine Schäublin pour sa relecture et ses corrections.

Lien vers l’article original :

Timothy Freke, licencié en philosophie, est un expert en spiritualité du monde, et auteur de plus de vingt ouvrages. Peter Gandy a une maîtrise de civilisation classique. Pour plus d’information sur ces auteurs, leurs ouvrages, cours et séminaires, veuillez consulter le site :





Si l’idée d’une secte ayant fabriqué l’histoire de Jésus peut nous sembler étrange, de nos jours, c’est parce que nous ne voyons plus les mythes de la même façon que nos ancêtres. Pour nous, les mythes sont des fariboles sans intérêt, alors que les anciens les considéraient comme de profondes allégories renfermant des enseignements mystiques codés.
Épiphane, par exemple, nous décrit les chrétiens gnostiques comme usant d’ ‘‘interprétation allégorique’’ pour ‘‘recomposer’’ à leur guise les écrits juifs et la  ‘‘mythologie épique grecque’’, qui sont précisément les deux sources utilisées pour la création du mythe de Jésus1.

Les Mystères Internes    
Dans notre dernier livre, Jésus et la Déesse Égarée2, nous explorons comment l’histoire de Jésus n’était qu’une partie d’un plus grand corpus de mythologie chrétienne qui combinait des motifs mythologiques juifs et païens. Les chrétiens originaux traitaient l’histoire de Jésus comme une allégorie à utiliser pour présenter aux débutants la voie spirituelle. Pour ceux désireux d’aller plus loin, plus profond que les ‘‘mystères externes’’, qui étaient seulement ‘‘pour les masses’’, il y avait les enseignements secrets ou ‘‘mystères internes’’. Il s’agissait des ‘‘traditions secrètes de la vraie Gnose’’, qui d’après le Père de l’Église Clément d’Alexandrie, étaient transmises ‘‘à un petit nombre par une lignée de maîtres’’. Ceux initiés aux mystères internes découvraient que le christianisme n’était pas seulement la mort et la résurrection du Fils de Dieu. On leur racontait aussi un autre mythe, dont peu de chrétiens actuels ont seulement ne serait-ce qu’entendu parler. L’histoire de l’amour de Jésus. La Fille de la Déesse, perdue et rachetée.
Les chrétiens des premiers temps vénéraient le divin non seulement comme Dieu le Père mais comme Sophia, la Sage Déesse. Paul nous dit, dans sa première Épître aux Corinthiens, que ‘‘parmi les initiés, nous parlons de Sophia’’, car c’est ‘‘le secret de Sophia ’’ qui est ‘‘enseigné dans nos mystères ’’. Lorsque les initiés des mystères internes du christianisme prenaient part à la Sainte Communion, c’est la passion et les souffrances de Sophia qu’ils se remémoraient. Parmi les premiers chrétiens, prêtres et prêtresses offraient aux initiés du vin comme symbole de ‘‘son sang’’. La prière suivante était offerte : ‘‘Puisse Sophia emplir l’intérieur de ton être et accroitre sa Gnose en toi ’’. C’est à elle qu’ils adressaient leurs prières:
‘Viens, Ô, Secrète Mère ; viens, toi qui te manifestes par tes œuvres et qui donnes la joie et le repos à ceux qui te sont attachés. Viens et prend part à cette Eucharistie que nous accomplissons en ton nom, et à cette agape pour laquelle nous nous sommes réunis à ton invitation.’
Dans les mystères internes secrets des chrétiens des origines, l’histoire de Jésus était placée dans son contexte légitime à la fin d’un cycle de mythes chrétiens, commençant avec l’ineffable Mystère, manifesté en tant que Père et Mère primordiaux,  et trouvant son apogée dans l’union mystique de Jésus et Sophia. Il fut alors révélé que tous ces mythes étaient des allégories d’initiation spirituelle – histoires symboliques contenant une profonde philosophie, ayant le pouvoir de transformer un chrétien en un Christ.
                                   
Le mythe de Sophia
Il existe de nombreuses versions du mythe chrétien de Sophia, mais en essence, l’histoire est celle de sa chute de la maison de son Père dans le monde, où elle se perd, de sa quête d’amour qui la conduit à tous les mauvais endroits, de ses nombreux faux amants qui la maltraitent  et de la prostitution dans laquelle elle finit par sombrer. A la suite de son repentir et de ses appels à l’aide, son Père envoie à son secours son frère/amant Christ. Sophia représente l’âme de chaque initié, et le mythe une allégorie de la descente de l’âme, de son incarnation dans un corps humain, où elle se perd dans le monde, et de sa libération spirituelle, par la suite, au contact du Christ intérieur, représentant la Conscience de Dieu, au cœur de tous les êtres. 
Les chrétiens représentent souvent Sophia sous deux aspects. La Sophia la plus élevée est symbolisée par une mère vierge et représente la pureté originelle de l’âme, à partir de laquelle notre corps se matérialise de lui-même. La Sophia de la déchéance est symbolisée par une prostituée qui est rachetée, et qui représente l’âme descendue et incarnée, perdue dans le monde et son besoin d’illumination spirituelle.
Le mythe chrétien du Dieu-homme Jésus ne peut être convenablement appréhendé qu’en relation au mythe de sa contrepartie, la Déesse chrétienne Sophia. Dans le mythe de Sophia, la Déesse constitue la figure centrale, alors que son frère/amant n’est qu’un personnage secondaire. Dans le mythe de Jésus, c’est l’inverse. Le Dieu-homme est le personnage central. Pourtant, le mythe de la Déesse perdue constitue bien un contexte d’importance  sous-jacent à l’histoire de Jésus, chose qui aurait été évidente pour les chrétiens initiés, connaissant les deux allégories. Dans les Evangiles, les deux Maries représentent les deux Sophias, celle de l’élévation et celle de la bassesse. Elles portent toutes deux le même nom pour accentuer le fait qu’elles sont deux aspects mythologiques d’un même personnage. Comme dans le mythe de Sophia, la première Marie est une mère vierge, comme Sophia avec le Père, et la seconde, une amante, une prostituée  rachetée par Jésus, comme la Sophia perdue dans le monde ici-bas.
Comme son fils/frère/amant Jésus, la Déesse chrétienne est une figure syncrétique créée à partir de deux sources, juive et païenne. Les chrétiens gnostiques eux-mêmes, retracent l’origine du mythe de leur Sophia à des textes juifs, comme la Genèse, Jérémie, Ézéchiel, les Proverbes et à divers mythes païens. Par exemple, et principalement, l’histoire de la Déesse déchue et rachetée, souvent dépeinte sous les deux aspects d’une amante vierge et d’une prostituée, qu’on peut trouver dans les mythes païens d’Aphrodite, d’Hélène, d’Éros, de Psyché et, celui encore plus connu de Déméter. Tous ces mythes, nous disent les auteurs païens, sont des allégories de la descente de l’âme, son incarnation et son rachat ultérieur.     
Les personnages de Déméter et Perséphone furent élaborés par les Grecs à partir de l’ancienne mythologie égyptienne. Le philosophe païen Porphyre nous enseigne que la déesse égyptienne Isis est l’équivalente des deux déesses Déméter et Perséphone. De la même façon que le mythe égyptien de la mort et résurrection du Dieu-homme Osiris est la plus ancienne source du mythe de Jésus, le mythe d’Isis constitue la source la plus ancienne du mythe chrétien de Sophia, la Déesse perdue et rachetée.
Sophia, dont le nom signifie ‘‘Sagesse’’, était la Déesse des philosophes païens depuis des siècles. De fait, le terme ‘‘philosophe’’, utilisé en premier par Pythagore, signifie ‘‘qui aime Sophia’’. Bien qu’ils soient, de nos jours, souvent dépeints comme d’ennuyeux universitaires, ces brillants intellectuels étaient en réalité de mystiques dévots de la Déesse. Sophia était également une figure mythique de premier plan pour les philosophes gnostiques juifs, tel Philon le Pythagoréen (Philon d’Alexandrie).

La Déesse Juive
Bien que rejetée plus tard par les juifs majoritaires, la tradition d’une déesse juive avait toujours existé. A une certaine époque, les Israélites vénéraient la Déesse Ashérah, en tant que consort du Dieu juif Jéhovah. Au 5ème siècle avant notre ère, on la connaissait en tant que Anat Jahu. Dans des écrits composés entre les 4ème et premier siècles avant notre ère, tels que les Proverbes, la Sagesse de Salomon et la Sophia de Jésus fils de Sirach, elle devient la compagne de Dieu et co-créatrice Sophia. La Sophia juive est l’amante et l’inspiratrice de la bonté et de la sagesse. Elle est ‘‘une initiée aux Mystères de la Gnose de Dieu’’, qui enseigne à ses suivants comment devenir ‘‘amis de Dieu’’ – le nom omniprésent utilisé par païens, juifs et gnostiques chrétiens. La Sophia de Salomon nous assure :
‘‘Sophia brille d’un éclat qui ne diminue jamais. Elle est immédiatement discernée par ceux qui l’aiment et elle est trouvée par ceux qui la cherchent. Elle est prompte à se faire connaitre de ceux qui désirent sa Gnose.’’    
La littérature juive traitant de la Sophia parle d’un mythique ‘‘Homme de Bien’’ – personne en particulier – qui est l’envoyé de la Déesse sur terre. Moïse fut dépeint comme un tel envoyé. D’après le mythe de l’Exode, lorsqu’il transmet son autorité à Joshua (Grec : Jésus), il reçoit également ‘‘l’esprit de Sophia’’. Pour les gnostiques chrétiens, leur héro mythique Joshua/ Jésus est pareillement l’envoyé de Sophia venu pour révéler sa Sagesse conduisant à la Gnose. D’où le ‘‘secret’’ proclamé par Paul dans son Épître aux Colossiens : ‘‘Christ dans lequel sont cachés les trésors de Sophia et de la Gnose’’.
Dans la littérature juive traitant de la Sophia, ‘‘l’homme de bien’’ est persécuté par son propre peuple pour avoir prêché la sagesse de Sophia et condamné à une ‘‘mort infâmante’’. Mais il est, par la suite, vengé, et confronte ses persécuteurs en les jugeant dans les cieux, où il est un des ‘‘Fils de Dieu’’. Entre les mains des gnostiques chrétiens, cet  ‘‘Homme de Bien’’ devient Jésus le ‘‘Fils de Dieu’’, qui vient, disent-ils, ‘‘afin que Sophia soit proclamée’’. Assassiné par les siens, fourvoyés, mais vengé par sa résurrection aux cieux, où il trône comme juge divin.
A notre avis, la preuve est clairement faite que le christianisme était, à l’origine, la synthèse d’une philosophie spirituelle et d’une mythologie allégorique juives et païennes préexistantes, et qu’au centre de cette tradition, était le mythe de la Déesse Sophia. L’éradication, par l’Église Romaine patriarcale, de la Déesse chrétienne nous a rendu, nous tous, orphelins de mère. On a refusé aux femmes un rapport de sympathie avec le Divin Féminin. On a refusé aux hommes une histoire d’amour avec la face féminine de la Déité. La spiritualité a pris part au combat qui sépare les sexes, quand elle devrait être le sanctuaire de la communion éternelle. Pourtant, les premiers chrétiens pratiquaient la ‘‘spiritualité associée’’.
Ils étaient connus pour la même valeur qu’ils accordaient à l’homme comme à la femme, en tant qu’expressions du Dieu et de la Déesse. Ils voyaient la division des sexes comme une corrélation de la polarité primaire qui est à la base de la vie. Une dualité, qui, devenue Unité, comme dans l’acte physique d’amour, apporte la félicité de l’union mystique qu’ils appelaient ‘‘Gnose’’.  

Notes de traduction :
1 Le mythe de Jésus est une création très complexe. L’une des sources – très souvent occultée – et mentionnée plus bas dans le texte, est égyptienne. A ce sujet, Jacques Grimault ne mâche pas ses mots lorsqu’il déclare dans son entretien à MetaTV : « …Le christianisme prend ses sources en Egypte et pas ailleurs. Quand on dit judéo-christianisme c’est de la foutaise… »

2 Paru en 2008 en français


Quelques liens utiles en français pour en apprendre plus:
Sur le livre Jésus et la Déesse Égarée :

Sur l’auteur Timothy Freke :

sur Épiphane de Salamine :

sur Clément d’Alexandrie :
sur la Première Épître de Paul aux Corinthiens :

sur la Genèse :

sur le Livre de Jérémie :

sur le Livre d’Ézéchiel :

sur le Livre des Proverbes :

sur Aphrodite :

sur Hélène :

sur Éros :

sur Psyché :


sur Déméter :

sur Perséphone :

sur le rapport entre Isis, Déméter et Perséphone :

sur les Mystères d’Eleusis :

sur Porphyre :

sur la Sagesse de Salomon



sur Anat mère des Dieux :

sur Yahvé et Ashérah :
sur la Déesse Ashérah :


sur les Trinités indo-européennes

sur la Sophia de Jésus fils de Sirach :


Si vous voulez en savoir encore davantage sur le sujet, je ne saurais trop vous recommander de faire vos propres recherches dans toutes les langues que vous connaissez !



Nombreux rapports de la réforme bouddhique avec le catholicisme

Extraits de l’ouvrage Souvenirs d’un voyage dans la Tartarie et le Thibet pendant les années 1844, 1845 et 1846.

par le Père Évariste HUC (1813-1860)

Chapitre 3 Le Thibet 

Nombreux rapports de la réforme bouddhique avec le catholicisme.  
pp 520-522

Pour peu qu’on examine les réformes et les innovations introduites par Tsong-Kaba dans le culte lamaïque, on ne peut s’empêcher d’être frappé de leur rapport avec le catholicisme. La crosse, la mitre, la dalmatique, la chape ou pluvial, que les grands lamas portent en voyage ou lorsqu’ils font quelque cérémonie hors du temple ; l’office à deux chœurs, la psalmodie, les exorcismes, l’encensoir à cinq chaînes, et pouvant s’ouvrir et se fermer à volonté ; les bénédictions données par les lamas en étendant la main droite sur la tête des fidèles ; le chapelet, le célibat ecclésiastique, les retraites spirituelles, le culte des saints, le jeûne, les processions, les litanies, l’eau bénite : voilà autant de rapports que les bouddhistes ont avec nous. Maintenant, peut-on dire que ces rapports sont d’origine chrétienne ? Nous le pensons ainsi ; quoique nous n’ayons trouvé ni dans les traditions ni dans les monuments du pays aucune preuve de cet emprunt, il est permis néanmoins d’établir des conjectures qui portent tous les caractères de la plus haute probabilité.
On sait qu’au XIVe siècle, du temps de la domination des empereurs mongols, il existait de fréquentes relations entre les Européens et les peuples de la haute Asie. Nous avons déjà parlé, dans la première partie de notre voyage, des ambassades célèbres que les conquérants tartares envoyèrent à Rome, en France et en Angleterre. Nul doute que ces barbares durent être frappés de la pompe et de l’éclat des cérémonies du culte catholique, et qu’ils en emportèrent dans leur désert des souvenirs ineffaçables. D’autre part, on sait aussi qu’à la même époque, des religieux de différents ordres entreprirent des courses lointaines, pour introduire le christianisme dans la Tartarie ; ils durent pénétrer en même temps dans le Thibet, chez les Si-fan et les Mongols de la mer Bleue. Jean de Montcorvin, archevêque de Pékin, avait déjà organisé un chœur, où de nombreux religieux mongols s’exerçaient tous les jours à la récitation des psaumes et aux cérémonies catholiques. Maintenant, si on fait attention que Tsong-Kaba vivait précisément à la même époque où la religion chrétienne s’introduisait dans l’Asie centrale, on ne sera pas étonné de trouver dans la réforme bouddhique des rapports aussi frappants avec le christianisme.

Et ne pourrait-on pas dire encore quelque chose de plus positif ? Cette légende de Tsong-Kaba, que nous avons recueillie sur le lieu même de sa naissance, et de la bouche de plusieurs lamas, ne pourrait-elle pas venir à l’appui de notre opinion ? Après avoir élagué tout le merveilleux qui a été ajouté à ce récit par l’imagination des lamas, on peut admettre que Tsong-Kaba fut un homme au-dessus du commun par son génie, et peut-être aussi par sa vertu ; qu’il fut instruit par un étranger venu de l’Occident ; qu’après la mort du maître, le disciple, se dirigeant vers l’ouest, s’arrêta dans le Thibet, où il propagea les enseignements qui lui avaient été donnés. Cet étranger à grand nez, n’était-ce pas un Européen, un de ces missionnaires catholiques qui à cette époque pénétrèrent en si grand nombre dans la haute Asie ? Il n’est pas étonnant que les traditions lamaïques aient conservé le souvenir de cette figure européenne, dont le type est si différent de celui des Asiatiques. Pendant notre séjour à Koumboum, nous avons entendu plus d’une fois les lamas faire des réflexions sur l’étrangeté de notre figure et dire, sans balancer, que nous étions du p.340 même pays que le maître de Tsong-Kaba. On peut supposer qu’une mort prématurée ne permit pas au missionnaire catholique de compléter l’enseignement religieux de son disciple qui, dans la suite, voulant lui-même devenir apôtre, soit qu’il n’eût pas une connaissance suffisante du dogme chrétien, soit qu’il eût apostasié ses croyances, ne s’appliqua qu’à introduire une nouvelle liturgie. La faible opposition qu’il rencontra dans sa réforme semblerait indiquer que déjà le progrès des idées chrétiennes dans ces contrées avait beaucoup ébranlé le culte de Bouddha. Nous aurons à examiner plus tard si les nombreux rapports que les bouddhistes ont avec les catholiques sont un obstacle ou un avantage pour la propagation de la foi dans la Tartarie et le Thibet.